Lors de la présentation du compte administratif de la Ville de Roanne Madame Riamon a cumulé les superlatifs comme elle cumule les mandats !

Remarquable, Bien réalisé, Actif, dynamique, excédent, bonnes surprises, prudent, très prudent, excellente évolution, performance… etc etc, rien n’était trop beau pour qualifier la gestion de la Ville de Roanne. C’était tellement beau que Madame le Maire a anticipé d’éventuelles critiques en parlant la première d’autosatisfaction…

Nous prenons acte de toutes ces déclarations, de toutes ces affirmations (le monologue de Madame Riamon et de Madame le Maire sur le sujet a duré plus d’une heure) mais la réalité des chiffres rattrape la Municipalité aveuglée par une prétention sans nom puisqu’à aucun moment l’augmentation des impôts votée en 2009 n’a été évoquée par les élues…

Où est la vraie performance budgétaire ?

- Baisser la dette de la ville de plus de 20 millions d’euros et baisser en même temps les impôts de 3% comme l’a fait Yves Nicolin qui a ainsi rendu plus de 2 millions d’euros de pouvoir d’achat aux Roannais

Ou

- Baisser la dette de la ville de 10 millions d’euros et augmenter en même temps les impôts de 5% comme l’a fait Laure Déroche qui a ainsi prélevé plus de 4 millions d’euros de pouvoir d’achat aux Roannais.

D’ailleurs le Ministère de l’économie et des Finances a lui aussi analysé la situation budgétaire de la Ville de Roanne et a noté que :

- En 7 ans de mandat d’Yves NICOLIN la fiscalité prélevée s’élevait à plus de 87 millions d’euros

- En 5 ans de mandat de Laure Déroche la fiscalité prélevée s’élevait à plus de 103 millions d’euros

Au vue de ces faits et de ces chiffres certifiés par les plus hautes autorités mais bien évidemment contestés par la Municipalité en place, chacun se fera son idée sur la bonne gestion d’une ville !