Madame le Maire de Roanne répète à l’envi que Cœur de Cité est LE projet qui manquait à Roanne pour en faire une ville moderne.

Il est pour le moins étonnant que pour inaugurer un projet d’une telle modernité Madame le Maire ait fait le choix de replonger les Roannais dans le passé.

En effet, lors de l’inauguration du projet Cœur de Cité, les poules, les moutons, et les jeux d’autrefois avaient investi une partie de la place des Promenades…

Ces animations étaient-elles suffisantes pour donner envie aux Roannais de venir et pour attirer les habitants des communes environnantes ? La faible affluence prouve le contraire. Les poules et les coqs, fussent-ils installés dans une vieille carcasse de voiture qualifiée pour l’occasion de poulailler urbain n’auront pas attiré les foules… et pour cause !

Comment peut-on imaginer, ne serait-ce que l’espace d’un instant, que des habitants d’un arrondissement à dominante rurale vont faire plusieurs dizaines de kilomètres pour voir des poules et des moutons au centre ville de Roanne ? Roanne n’est pas Paris…

Pourquoi, alors que ce projet se veut être un élément moteur de l’activité commerciale, les commerçants ronnais n’ont pas été associés à cette inauguration ?

Pourquoi alors que ce projet vendu par la Municipalité comme exemplaire par son ampleur et sa réussite n’a pas attiré plus de roannais lors de son inauguration et peu d’élus de l’équipe de Madame le Maire. Les rares présents sont ceux qui régulièrement s’assoient sur leurs convictions en critiquant ouvertement et publiquement la « méthode Déroche » mais  qui s’agglutinent dès qu’ils en ont l’occasion auprès de Madame le Maire de peur qu’elle leur retire le peu de pouvoir qu’ils ont l' impression de détenir.

Aucune leçon n’aura été tirée du projet Cœur de Cité. Aucun bilan n’aura été tiré de la gestion calamiteuse de cette opération dont les objectifs d’attractivité et de dynamisme n’ont pas été atteints.

Peu importe, pour Laure Déroche ce projet est une totale réussite… c’est pour cela qu’elle a décidé, seule, que cette modernité si particulière devait être étendue au reste du centre ville (Rue Jean Jaurès), aux quartiers des bords de Loire et le long du Renaison…

Même faute, même punition… Adieu voitures, adieu stationnements, adieu attractivité, adieu dynamisme… Bonjour tristesse !