Politique culturelle : à la recherche d’un décodeur

Lors du dernier conseil Municipal, l’adjointe à la culture Suzy VIBOUD a souhaité "rendre compte du sens (que la municipalité) donne à son action culturelle" en déclarant :

« La Culture ne peut se réduire à une simple transmission. Il ne s'agit pas de mettre en cause l'héritage culturel, bien au contraire, mais d'affirmer que la Culture ne peut pas être que cela sous peine d'être exclusive.
Nous avons un héritage, nous devons le défendre et nous en défendre. Autrement, nous serions inaccomplis disait René Char.
Nous ne pouvons pas ignorer que pour la plus grande majorité de nos concitoyens, l'accès à cet héritage ne peut se faire sans la possibilité de se confronter, de se familiariser avec une pratique qui sans eux perd son sens et sa raison d'être.
La question est qu'il faut bien humaniser la Culture et par la même humaniser la société.
Notre responsabilité d'élus, au-delà de nos étiquettes politiques, est de faire le maximum pour que les mots culture, art, création, invention, gagnent en solidarité.
C'est pourquoi le souci que nous avons de favoriser l'accès de tous aux pratiques culturelles les plus variées, pas toujours consensuelles d'ailleurs et parfois dérangeantes, passe par l'ouverture, le partage avec le plus grand nombre, le mieux vivre ensemble dans une société qui donne aux hommes l'occasion de s'épanouir, de se côtoyer et d'inventer ensemble leur propre humanité. »

Et concrètement on fait quoi ?