• De qui se moque-t-on ?

    De qui se moque-t-on ? 

    Lors du conseil municipal d’hier soir, Laure DEROCHE, Maire de Roanne, a réaffirmé haut et fort son soutien au commerce de proximité et notamment aux commerçants du centre ville qui expriment depuis plusieurs semaines le souhait de voir le projet « Cœur de Cité » retravaillé en profondeur.

    A ce sujet, Yves NICOLIN a demandé à Madame le Maire de bien vouloir communiquer sa position quant à l’implantation annoncée d’un Retail Park et d’un village de marques sur la ville de Roanne. Après avoir tenté de botter en touche en expliquant que ces sujets ne devaient pas être débattus en conseil municipal mais au sein du SYEPAR ou de l’Agglomération, Laure DEROCHE poussée dans ses retranchements a clairement annoncé son opposition à ce projet, dans l’intérêt du commerce et des commerçants roannais.

    Quelle surprise aujourd’hui de constater que la ville de Roanne a lancé une consultation en vue de faire réaliser une « Etude de potentialité préalable  à l’implantation d’un centre de marques sur le Roannais ».

    Les bureaux d’études avaient jusqu’au 10 mai pour faire part de leur intérêt pour cette mission. Le prestataire retenu pour cette étude sera sélectionné en fonction de la valeur technique de l’offre appréciée à l’aide d’un mémoire technique, de références similaires présentées et du coût demandé à la ville pour réaliser cette étude. 

    « Laure DEROCHE tient un double discours vis-à-vis des commerçants, des riverains ou des élus. Elle adapte ses propos en fonction de ce que ces interlocuteurs ont envie d’entendre. Elle génère de véritables quiproquos l’ensemble des projets mené par la municipalité. Je regrette cette attitude qui au lieu de rassembler les Roannais les divise. 

    Pourquoi n’a-t-elle pas fait état de cette étude lors du conseil municipal d’hier ? je ne me l’explique pas. Qu’a-t-elle à cacher ?

    Dès que j’ai eu connaissance de cette information, j’ai immédiatement écrit à Laure DEROCHE pour qu’elle me transmette le cahier des charges de cette étude.

    Je crains que, comme à son habitude, elle ne réponde pas à mes sollicitations.

    Comme de nombreux roannais, je suis chaque jour un peu plus inquiet pour l’avenir de notre ville. »


  • Commentaires

    1
    marigary
    Jeudi 27 Mai 2010 à 11:17
    Que pense Mr Nicolin des déclarations de Nicolas Sarkozy en tant que candidat
    concernant les retraites ,en 2007.Ne tient il pas un double langage lui aussi???N'aurait il pas menti ?????
    2
    marigary
    Jeudi 27 Mai 2010 à 12:20
    Sarkozy promettait le maintien de la retraite à 60 ans dans ses engagements de campagne
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    PARIS (AP) — "Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer", avait promis le candidat à la présidence de la République dans ses engagements de campagne en 2007. Nicolas Sarkozy traçait alors la piste d'une retraite "à la carte", permettant à ceux qui le souhaitent de travailler jusqu'à 70 ans en touchant plus, tout en maintenant l'âge légal de départ actuel.
    "Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer, de même que les 35 heures continueront d'être la durée hebdomadaire légale du travail. Que ce soit un minimum, cela me va très bien. Ce que je n'accepte pas", c'est "que cela soit aussi un maximum", soulignait alors le futur président de la République dans son programme.
    "Quelle drôle d'idée que d'interdire aux Français de travailler plus pour gagner plus (...) La retraite, ce n'est pas un problème d'épargne mais de travail. Si cela vous intéresse de travailler jusqu'à 70 ans et de partir ensuite en vacances plutôt qu'acheter un appartement pour vos petits-enfants, c'est votre droit. Mais en travaillant davantage, vous contribuez à résoudre le problème de l'équilibre des retraites", précisait-il.
    Dans un entretien à RTL le 27 mai 2008, un an après son élection, le président de la République avait confirmé cet engagement. Interrogé sur le recul de l'âge légal de départ, et notamment la volonté de la présidente du MEDEF Laurence Parisot de voir cet âge passer à 63,5 ans, Nicolas Sarkozy avait eu la réponse suivante: "Elle a le droit de dire ça. Je dis que je ne le ferai pas pour un certain nombre de raisons". "Et la première, c'est que je n'en ai pas parlé pendant ma campagne présidentielle. Ce n'est pas un engagement que j'ai pris devant les Français, je n'ai donc pas de mandat pour faire cela".
    Et d'enfoncer le clou: "Je ne suis certainement pas un spécialiste, mais enfin en 13 mois, on aura réformé les régimes spéciaux, ce que personne n'avait fait en 30 ans, et fait passer à 41 ans" la durée de cotisation pour une retraite à taux plein. "Je dois faire aussi avec la société française telle qu'elle est".
    "Pour l'instant, je suis sur ces 41 ans et, croyez bien, ça suffit amplement à ma responsabilité. Alors, je suis certain qu'il y a des tas de gens qui pensent que je devrais faire davantage. Moi, je me pose une question de savoir pourquoi ils ne l'ont pas fait avant", avait-il ajouté. "Il ne faut pas trop demander à un pays, il faut aller à la vitesse que permet le tissu social de notre pays. Pour l'instant, c'est ce que je fais". AP
    god/ljg

    OK elle a menti....Et que dites vous de Nicolas Sarkozy?N'a t il pas menti ? Quand pensez vous?????
    De votre part n'y aurait il pas 2 poids 2 mesures.......
    3
    Tesvou
    Mardi 1er Juin 2010 à 07:58
    l'opposition YVes Nicolin et norbert chetail n'est pas unie et la gauche si, je ne comprend pas
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    4
    RALBOL
    Mardi 8 Juin 2010 à 11:40
    Mon père avait une expression pour qualifier un tel comportement:

    "Elle est franche comme un ane qui recule..."
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