• Toujours plus fort dans le copinage !

    On se souvient tous du Directeur Général des Services de la Ville qui a posé comme condition à son arrivée en 2010 l’embauche de son épouse à la Communauté d’Agglomération.

    Une nouvelle marche vient d’être franchie puisque Saïd Ayachi, adjoint à l’urbanisme et secrétaire de la section du PS, vient d’être recruté par la Ville de Mably dont le Maire socialiste Jean-Jacques Ladet, est un soi-disant fervent défenseur de l’égalité des chances et de la transparence.

    Est-ce que tous les candidats ont eu la même chance pour occuper ce poste de chargé de mission urbanisme ? Cela reste à prouver !

    Pas d’avis de vacances de poste, pas plus de publicité, ni d’appel à candidature… tout a été fait dans une transparence socialiste entre Monsieur Ayachi et Monsieur Ladet…

    Selon la célèbre encyclopédie Wikipédia, « le copinage est une pratique politique qui consiste à nommer à un poste (poste de responsabilité ou simplement un emploi bien rémunéré) une personne, non sur un critère de compétence, mais parce qu'elle est une amie »


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  • Yves Nicolin porte plainte

    A l’instar du Sous Préfet, et pour ne pas faire supporter au Roannais le coût des réparations des dernières manifestations, Yves Nicolin a pris la décision de porter plainte pour injures et diffamation.

    Au-delà des injures et des dégradations la décision d’Yves NICOLIN a également été motivée par le fait que Serge LENOIR, Secrétaire de l’Union Locale de la CGT ne se désolidarise pas de ces actions irresponsables. 

    Vous avez été nombreux à témoigner votre sympathie et votre soutien à Yves Nicolin qui vous en remercie très chaleureusement.


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  • Message reçu d’un internaute

    « Lorsque Mme DEROCHE est sujet à un tract insultant et diffamatoire, nombre d'associations bien pensantes, la presse locale et tous les partis de gauche se sont offusqués à juste raison. Mme DEROCHE a déposé plainte mais on attend toujours le fautif.
    Quand Mr NICOLIN est sujet à des insultes par graffitis interposés, par des membres de la CGT, personne ne dit rien, ni les associations bien pensantes, ni la presse locale, ni les partis de gauche, ni Mme DEROCHE.
    A croire que tout est faussé et que même la presse ne fait plus son boulot.
    Je suis écœuré par ce qui se passe à ROANNE et encore plus quand je vois Mr LENOIR de la CGT avec quelques uns de ses sbires devant la POLICE NATIONALE à 8H00 du matin le jeudi 23 septembre, rigoler de leurs graffitis sur le rond-point des Promenades.
    J'ai mal à mon esprit syndical, car je suis syndiqué, mais pas à la CGT »


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    Injures publiques envers Yves Nicolin

    Pour exprimer son opposition à la réforme des retraites, la CGT a fait le choix, le 23 septembre, de laisser des traces de son mécontentement dans toute la ville en taguant des injures à l’encontre du Député. Les rues, les trottoirs, les ronds points et même le mur de la sous préfecture n'auront pas été épargnés.

    Appréhendés par les forces de l’ordre ces irresponsables ont passé quelques heures en garde à vue avant d’être libérés. Serge Lenoir, Secrétaire de l’Union Locale de la CGT les attendait à la sortie du commissaria taprès avoir déclaré « «Les copains avaient envie de s’exprimer. Ils l’ont fait de leur propre initiative. On ne va pas faire un drame de ça».

    Pourquoi ne pas organiser un débat public sur ce sujet qui intéresse chacun d’entre nous plutôt que de taguer des injures sur les biens publics ? Quel bel exemple donner aux jeunes générations !

    Régulièrement, les auteurs de tags sont condamnés pour dégradation du domaine public, il n’y a donc aucune raison de traiter différemment les militants CGT surtout lorsqu’ils assument des responsabilités.

    On ne peut que regretter que le Secrétaire local de la CGT soutienne ces comportements irresponsables.

    Pour faire cesser ce type d’action et éviter au contribuable roannais de payer les réparations, une plainte pourrait être déposée contre les auteurs de ces actes délictueux.

     


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  • Une manifestation irresponsable !

    CGT en tête, quelques centaines de manifestants avaient répondu à l’appel de 6 organisations syndicales pour défiler contre la réforme des retraites.

    Les manifestants, après avoir publiquement et violemment pris à parti le Député Yves NICOLIN, s’en sont pris à l’immeuble qui abrite sa permanence parlementaire rue Molière.

    Quelques syndicalistes irresponsables, après avoir tenu un long discours sur la misère humaine, ont jetés des œufs et des tomates sur la façade de l’immeuble.

    Alors que la manifestation se dispersait, les responsables de la CGT ont, bombe de peinture à l’appui, tagué le trottoir et le parvis de l’immeuble.

    Quel manque de responsabilité et quel bel exemple donné aux enfants qui accompagnaient leurs parents à cette manifestation.

     
     
     
     
     
     
     

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  • Les paradoxes de l’équipe de Laure Déroche

    Dans une publication locale Laure Déroche déclare « j’utilise rarement le mot enclavement parce qu’il ne rend pas compte du dynamisme de notre ville et de notre arrondissement » et nous ne pouvons que respecter cette attitude responsable.

    En revanche, sur un site internet ouvert au monde entier, Madame le Maire et ses adjoints dresse un tableau très sombre de Roanne.

    A Roanne, « les pauvres sont de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux » souligne la 1èreadjointe qui déclare également que « les parents disent à leurs enfants « va à Lyon, ici il n’y a pas d’avenir », « la pauvreté est générale dans les quartiers » enchérit Philippe Serreau adjoint à la vie associative…

    Voilà une étrange manière de rendre compte du dynamisme de notre Ville !


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  • Lentement mais sûrement !

    Le 4 juin dernier un incendie volontaire ravageait les locaux dans lesquels était installé l’enregistreur du dispositif de vidéosurveillance du quartier Saint Clair.

    Après de longues tergiversations, de longues discussions il aura fallu attendre le 15 juillet pour que les élus de la majorité municipale décident (enfin) de remettre en état les 3 caméras existantes


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  •  C’est la rentrée !

    Après la traditionnelle trêve estivale, l’heure de la rentrée a désormais sonné. L’ensemble des élus de Roanne Passionnément souhaite une excellente année scolaire à tous les jeunes roannais qui ont repris le chemin de l’école, du collège, du lycée ou la grande route des études supérieures.

    C’est en laissant une ville désordonnée, des services municipaux déstructurés et démotivés et un projet Coeur de Cité totalement remanié dans le plus grand secret, que les élus de la Majorité municipale ont rejoint, sans regret ni remord, leur lieu de villégiature estivale ! Espérons que ces vacances auront été l’occasion pour le plus grand nombre d’entre eux de faire le point et de prendre de bonnes résolutions pour enfin gérer notre Ville dans l’intérêt de tous les Roannais.

    La création d’entreprises et le développement des emplois doivent être la priorité de l’équipe de Laure Déroche. Mais, ce n’est pas en affirmant que Roanne « sans l’intervention publique serait en sous développement » comme l’a récemment fait dans la presse nationale la 1ère Adjointe Marie-Hélène Riamon ou en déclarant que « la pauvreté est générale dans les quartiers ouvriers » comme l’affirme Philippe Serreau, que l’on va donner envie à des chefs d’entreprises de créer ou de développer leur activité, à de nouvelles populations de s’installer à Roanne et aux touristes de s’arrêter visiter notre pourtant si belle région.

    Il faut dire que question vacances, Madame le Maire avait pris un acompte puisqu’elle s’est rendu, au frais du contribuable, à l’exposition universelle de Shangaï du 16 au 22 juin. Au programme de ce voyage d’étude : la découverte de « la démesure et du modernisme » de la ville de Shangaï, la visite des jardins de Suzho classés au patrimoine mondial de l’Unesco, et de la célèbre Venise Chinoise de Zhu Jia Jiao ainsi qu’une rencontre avec le célèbre chef cuisinier Jacques Pourcel.

    A n’en pas douter, il sera de nature à améliorer notre quotidien !


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    «Sans les aides publiques, on serait en sous-développement»

    L'article ci-dessous est paru sur le site de Médiapart. Découvrez comment Madame le Maire et sa première adjointe, Marie Hélène RIAMON assurent la promotion du Roannais ! Ce n'est sans doute pas le meilleur moyen de faire venir des entreprises et de nouvelles populations à Roanne...

    Rappelons que Laure Déroche est Vice président de Grand Roanne Agglomération en charge de "l'attractivité et du rayonnement du territoire" Jugez plutôt !

    Roanne (Loire), une ville dans la crise. 35.000 habitants, un tiers sous le seuil de pauvreté. Dans ce bassin industriel de la région Rhône-Alpes, allocations, aides européennes et «contrats de revitalisation» sont souvent le dernier recours avant l'indigence. Premier volet d'une série de neuf reportages.

    «C'est la crise, tout le monde est appelé à faire des efforts, l'Etat, les entreprises. Par quelle grâce les collectivités territoriales n'y participeraient pas? L'Espagne, la Grande-Bretagne, la Grèce ont pris des mesures bien plus drastiques que nous. Ouvrez vos yeux!» Ce mardi soir de la fin du mois de mai, au conseil municipal de Roanne (Loire), le député et ancien maire (UMP), Yves Nicolin, défend bec et ongles les mesures d'austérité du gouvernement et la réforme des collectivités.

    En face, l'équipe municipale socialiste estime au contraire qu'aujourd'hui plus que jamais, «il faut investir au maximum de nos capacités». Au bouclier fiscal de l'UMP, elle oppose son «bouclier social». Car ici, 30% de la population vit sous le seuil de pauvreté (moins de 880 euros par mois), contre 13% en France.

    Dans ce bastion de gauche de 35.000 habitants, on n'a pas attendu la crise de 2008 pour plonger. La désindustrialisation a été rude pour cette ville habituée à deux salaires par foyer (les femmes travaillaient en bonneterie). Depuis, la cité ouvrière cumule les mauvais titres: quatrième ville moyenne française la plus vieillissante, un solde migratoire négatif (20.000 habitants perdus en 20 ans, 3.500 depuis 2001), une industrie textile effondrée (22.000 emplois il y a trente ans, 4.500 aujourd'hui), six plans de restructuration en vingt ans dans l'industrie de l'armement et des salaires de 30% inférieurs à la moyenne nationale.

    Avec la crise financière de 2008, l'appauvrissement a été plus insidieux. «27% de la population roannaise est au niveau des minima sociaux, on les connaît, on ne les voit pas, se désole Marie-Hélène Riamon, première adjointe chargée des finances. Les pauvres sont de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux. La qualité de vie est bonne, les gens ont un logement, mais petit à petit le niveau de vie se détériore. Mais ils sont discrets, ils mettent du temps à expliquer leur situation. On s'en rend compte dans les clubs sportifs et dans les réunions de parents d'élèves.»

    Et lors des permanences des élus. Tous les samedis matins, Laure Deroche, maire (PS) depuis 2008, reçoit à son bureau de l'Hôtel de ville. Des familles qui n'arrivent pas à boucler leur budget. Des retraités qui, sans leur potager, ne mangeraient pas. 

    «Ces personnes qui gardent toute leur dignité, viennent avec leurs fiches de pension de retraite, et vous disent “c'est dur”,on a l'impression que ce sont des clichés, c'est bien réel», explique-t-elle.

    Lucrèce, elle, refuse d'aller «pleurnicher à la mairie. Je n'ai pas été habituée à ça et j'ai un peu de fierté aussi». Après une dépression nerveuse, cette femme de 46 ans travaille à mi-temps à la mutuelle. Elle dit:«Les gens ne peuvent pas aider les autres, ils sont eux-mêmes dans la merde! Ici c'est un bassin industriel usé et des salaires de 1.000 euros.»

    «Depuis deux ans, la situation s'est dégradée, assureSéverine, 36 ans, qui travaille dans un centre d'appels et élève seule son fils. Avant, on vivait un peu sur les économies, mais là... 1.000 euros par mois, 400 euros de loyer, 30 euros de mutuelle, 30 euros de cantine, 30 euros de centre social.»

    Ici, la moindre fermeture est tragique» A Roanne, ils sont nombreux à confier qu'ils bouclent leurs fins de mois avec un deuxième petit boulot ou des activités au noir. «C'est une véritable économie souterraine ici, raconte Lionel, la trentaine, ouvrier. On fait quelques heures en plus, de la maçonnerie, de la distribution de journaux, on élève des poules, des lapins.»

    Si cette pauvreté ne saute pas aux yeux, c'est parce qu'«on vit modestement» etque«les gens se débrouillent», explique Marie-Hélène Riamon. «Ici on ne vit pas seul, on est entouré, intégré, grâce au tissu associatif, c'est l'héritage industriel.» Roanne compte 600 associations dont près de 150 à caractère social. «Considérable pour une ville de cette taille», insiste Philippe Serreau, adjoint à la citoyenneté et la vie associative. «Cette pauvreté est générale dans les quartiers ouvriers. Ils se prennent le chômage depuis 20 ans! Ce qui les maintient, ce sont les centres de loisirs et les amicales, affirme Serge Lenoir, secrétaire général CGT du Roannais. C'est pas trop apparent mais demain ils seront dans la rue» pour manifester contre la réforme des retraites.

    Pas trop apparent aussi parce qu'ici, on trouve peu de plans sociaux massifs qui font la «une» des journaux, mais plutôt des licenciements dans des petites entreprises et des fermetures d'ateliers. C'est Bel Maille (textile) qui se sépare de sept personnes, Manitowoc (grues) qui réinternalise sa sous-traitance, un centre de radiographie qui ferme, laissant quatre personnes sur le carreau. «Sans parler des temps partiels imposés», ajoute Serge Lenoir.
    Et si Michelin (pneus), Nexter (armement) et Ultra Nova (outils coupants) réussissent aujourd'hui à s'en sortir, c'est parce que le premier produit du haut de gamme (destiné notamment aux luxueux 4×4, pas touchés par la crise), le deuxième a connu une violente restructuration en 2006 et le troisième a été racheté par un groupe allemand. «On n'a pas de marge de manœuvre, la moindre fermeture est tragique», explique la première adjointe.

    Il aura fallu une analyse des besoins sociaux commandée par l'agglomération en 2009 pour faire émerger ce constat d'appauvrissement. Mediapart s'est procuré ce document de 115 pages. Les chiffres sont terribles: un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté, un tiers n'est pas imposable, le revenu médian n'atteint que 1.158 euros et la catégorie sociale supérieure (CSP+) ne représente que 6% de la population.
    D'autres indicateurs ne trompent pas. Entre 2008 et 2009, le budget de l'aide alimentaire municipale a grimpé de 32% et le nombre de colis distribués est passé de 5.670 à 7.820. Les subventions aux associations sociales ont augmenté de 18%. Le budget alloué au secours d'urgence est passé de 46.000 à 86.000 euros. «Peu de bénéficiaires viennent chercher le «pass culture» et l'aide aux transports, alors que pour l'aide alimentaire et les allocations de rentrée scolaire, c'est du 100%», dit Philippe Serreau.

    L'activité des associations sociales augmente, elle aussi. Les Restos du cœur voient affluer de plus en plus de personnes âgées et de jeunes en difficultés. A deux pas de l'hôpital, dans des locaux modestes, la «Boutique santé» a connu son pic de fréquentation en 2009 (50 personnes par jour, contre une trentaine ces dernières années). Créée en 1997 pour favoriser un accès à l'hygiène à des personnes sans abri et marginales, elle doit aujourd'hui élargir son offre. «Avant, les familles venaient laver leur linge lorsque la machine était en panne. Maintenant c'est parce qu'elles n'ont pas les moyens d'en racheter une», explique Blandine Lathuillière, la directrice.

    Même chose avec le petit déjeuner à 20 centimes. «Avant on donnait une boisson chaude pour lutter contre le froid, maintenant on propose à grignoter car certains viennent faire leur unique repas de la journée. Ces deux dernières années, on est passé du dépannage à l'aide de long terme.» Blandine Lathuillière évoque cette femme de 56 ans, demandeuse d'emploi, propriétaire d'un petit appartement, qui ne peut plus payer ses charges et vit sans chauffage. «L'année dernière, ses Assedics ont été bloquées, elle a passé l'été sans revenus. Elle cherche à vendre son appartement mais il ne vaut plus rien.»
    On ne veut pas se présenter comme des pauvres»
    Dans ce contexte, les aides publiques sont souvent le dernier recours avant l'indigence. Sous perfusion d'aides européennes depuis trente ans et dopé à coups de contrats de revitalisation, «ce territoire, sans l'intervention publique, ne serait plus là, ou en sous-développement, affirme Marie-Hélène Riamon.Les outils d'intervention des pouvoirs publics ne sont que de court terme mais ils sont des matelas indispensables et maintiennent des activités de service public.» Le département draînait la quasi-totalité de la subvention régionale du Fonds européen – FEDER (400 millions d'euros perçus en douze ans). En 2007, ce contrat a pris fin.

    Autant dire qu'à Roanne, la réforme des collectivités territoriales, ajoutée aux mesures d'austérité, est accueillie comme «une catastrophe». L'équipe en place parle de «double peine»: «On perd de la population, donc on perd des recettes fiscales mais aussi des dotations de l'Etat car on est virtuellement plus riches par habitant.» S'ajoute à cela la suppression de la taxe professionnelle. «C'est terrible pour nous car on percevait beaucoup de TP industrielle.» Comble de l'histoire, une hausse des impôts n'a «aucun effet» puisque seul un tiers de la population est imposable. «Ça resserre de partout, on n'a plus de filet.»

    Le plus dur, pour la municipalité, reste encore de «lutter contre cette morosité ambiante». Marie-Hélène Riamon: «Il y a une nostalgie de l'âge d'or industriel du plein emploi. Les parents sont très pessimistes, ils disent à leurs enfants: «Va à Lyon, Saint-Etienne, ici il n'y a pas d'avenir!»Dans ces familles, l'homme travaillait dans l'industrie d'armement ou mécanique, la femme dans le textile, on vivait plutôt bien. Puis elle a perdu son emploi, sans qualification elle garde des enfants. Le mari a été mis en pré-retraite à 53-55 ans.»
    «Beaucoup de jeunes de ma boîte sont partis à Lyon ou Saint-Etienne, même pour faire le même boulot, mais mieux payé», dit Nathalie, 28 ans, qui travaille dans un centre d'appels pour «998 euros par mois». «Les gens sont à un tel niveau de découragement qu'ils se tapent les uns sur les autres.» Elle raconte le climat de «peur» et d'«individualisme».

    «On se bat», la formule revient en permanence dans la bouche des élus qui refusent «de faire du misérabilisme». L'adjointe aux finances: «On ne veut pas se présenter comme des pauvres. On a toujours été la zone industrielle de Lyon, notre hantise c'est de devenir une ville dortoir: chaque jour, 1000 personnes prennent le train pour aller y travailler.» Les solutions, la ville les cherche dans la métropolisation: «On ne veut pas être la quatrième couronne de l'agglomération lyonnaise, mais l'accrochage avec la métropole lyonnaise.»

    Grâce à la ligne TGV alternative POLC (Paris-Orléans-Lyon-Clermont) et à l'arrivée de l'A89. Grâce aussi à une optique de développement et de maintien des industries sur place. «Il faut générer notre propre développement, rechercher le maillon manquant et se demander: «Que sait-on faire ici?»On a besoin d'insertion, de services à la personne, de tourisme, d'économie sociale et solidaire, d'écoconstructions, de déconstruction (les chars Leclerc, conçus à Roanne). Il y a un potentiel de 2.000 emplois!» Ils misent notamment sur les pôles de compétitivité (15 créés depuis 2001 dans la région Rhône-Alpes) et l'agroalimentaire.
    Et la crise européenne? La première adjointe sourit: «Dans notre malheur, on a un bonheur: avec les crises précédentes, on a acquis une certaine résistance et des amortisseurs. Les entrepreneurs ont appris à s'adapter en diversifiant les marchés et les fournisseurs, alors dans la crise actuelle, les entreprises du Roannais résistent bien, proportionnellement.»


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  • Les jours se suivent et ne se ressemblent pas !

    Lors du discours qu’elle a prononcé pour la cérémonie du 14 juillet Laure Déroche n’a pas manqué d’attaquer le Gouvernement.

    Ce jeudi,  Dominique BUSSEREAU, Secrétaire d’Etat en charge des Transports a répondu favorablement à l'invitation d'Yves NICOLIN en venant inaugurer la déviation de Changy – La Pacaudière.

    Madame le Maire de Roanne, comme à son habitude, a joué des coudes pour être en bonne place sur les photos !

    Comprenne qui pourra !


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    Suzy Viboud met la culture sous tutelle et censure les associations roannaises

    L’équipe municipale s’illustre à nouveau puisque pour la première fois les associations amateurs de théâtre, de danse ou de chant qui font la richesse et la diversité de la vie culturelle roannaise se sont vu refuser le droit de figurer dans la plaquette présentant la saison théâtrale 2010/2011.

    Désormais, il appartiendra à ces associations d’assurer elle-même la promotion et la communication de leurs représentations. Comment ? Avec quels moyens ?

    Qui dit moins de communication, dit moins de spectateurs, moins de rentrées financières et à terme une disparition des associations.

    Madame Viboud, adjointe à la culture explique ce choix par le fait qu’il ne faut pas mélanger les amateurs et les professionnels qui seuls seraient en capacité d’honorer les exigences de qualité « scène régionale ».

    C’est un véritable coup de poignard porté aux associations locales et à l’expression culturelle roannaise.

    L’équipe municipale a fait le choix d’une culture élitiste réservée seulement à un groupe d’initiés. C’en est fini de la culture populaire portée par des amateurs passionnés.


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  •  Roanne ouverte sur le monde !

    Madame le Maire a toujours affirmé qu’elle voulait que Roanne soit une ville ouverte sur le monde. Pour une fois, elle a décidé d’allier la pratique à la théorie en recevant récemment, à la mairie de Roanne, une délégation chinoise de la CGT.

    Voilà une rencontre sans doute enrichissante et nous sommes impatients d’entendre Madame le Maire nous faire un compte rendu de ces échanges.


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  • Angélisme socialiste

    Le local stockant les enregistrements de vidéosurveillance a été incendié. Alors, pour que ce type d’incident ne se renouvelle pas, la municipalité a décidé de prendre les choses en mains.

    Sa principale action va consister à examiner la possibilité de mettre en place des actions de médiation sur le quartier du Mayollet !

    Une action de poids qui aura sans aucun doute des effets rapides et efficaces !


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    RESPECTONS LA POLITIQUE, LES ELUS, ET LES ROANNAIS

    A l’occasion de la conférence de presse organisée par Yves NICOLIN sur le schéma d’urbanisme commercial, les journalistes l’ont interrogé pour connaitre sa réaction et sa position sur le tract injurieux et calomnieux à l’égard de madame le Maire et de la Communauté musulmane.

    Yves NICOLIN, qui n’a pas été destinataire de ce tract condamne fermement les propos tenus dans ce document.

    Il soutient la plainte déposée par Madame DEROCHE et espère que le ou les auteurs de ce tract seront rapidement identifiés et condamnés.


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  • Souffrance au travail

    De plus en plus d’agents de la Ville de Roanne font part d’un réelle souffrance au travail. Une délégation a d’ailleurs rencontré le médecin du travail pour évoquer avec lui ce problème dû à l’organisation du travail à la Ville de Roanne.


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  • Parking république : défaut d’entretien

    Lors du Conseil Municipal du 25 mai Yves NICOLIN a dénoncé le manque d’entretien du Parking République : caméras de vidéoprotection cassées, état de saleté avancé, tags…

    Madame le Maire de Roanne et Pascale Vialle Dutel, Adjointe aux Sports, et résidant à proximité du pôle de loisirs ont d’une même voix assuré que tout cela était faux ; que toutes les caméras de vidéoprotection fonctionnaient et que le parking était entretenu !

    Qui dit vrai ? qui dit faux ?

    La réponse en image (photo prises le 2 juin 2010)

     




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  • Le gros n’avion de Marie Hélène Riamon !

    Les services techniques de la Ville avaient demandé, à juste titre, qu’une fontaine à eau soit installée dans leurs locaux. Marie Hélène Riamon, 1èreadjointe et chantre du développement durable, a refusé sous prétexte qu’une fontaine à eau consommait trop d’énergie…

    C’est sans vergogne que la même Madame Riamon s’envolera du 6 au 13 juin en Chine (à Shangaï) dans le cadre de la semaine de « l’éco construction et de l’habitat durable » !

    Dans ce cas la Madame RIamon ne se préoccupe ni de l’énergie consommée ni de nos impôts gaspillés !

    Mong Tseu, philosophe chinois disait « Un grand défaut, c'est d'aimer donner des leçons aux autres »

    A bon entendeur !


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  •  Place Victor Hugo : que va-t-il se passer ?

    Bien malin celui qui pourra répondre à cette question. En effet en février dernier Laure Déroche annonçait dans la presse vouloir achever l’aménagement de la Place Victor Hugo avant la fin de l’année pour un coût de 450 000 € alors qu’aucun crédit n’avait été voté pour cette opération.

    Lors du conseil municipal, Madame le Maire a proposé un budget de 75 000€ pour la place Victor Hugo.  Pour quoi faire ?

    La question reste entière ! Le conseil de quartier a travaillé sur un projet de halles couvertes et Yves NICOLIN a demandé si ce projet allait être réalisé. La réponse de Saïd Ayachi est restée relativement floue… Oui… non… c’est pour un projet, nous a-t-il répondu. Quel projet ? un projet de voirie nous a-t-on indiqué sans pouvoir en savoir plus.

    Laure Déroche a tenté de venir au secours de son adjoint à l’urbanisme embourbé dans ses explications en indiquant que le conseil de quartier avait proposé sur le fond de la place un projet de parc public et un projet de halles couvertes. La Municipalité n’a pas encore fait son choix et une fois qu’il sera fait, le projet sera réalisé…. Dans les prochaines années a annoncé Laure Déroche.

    Habitants du Faubourg Mulsant… restez patients !


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  •  Absentéisme : marque de fabrique des adjoints !

    Depuis plusieurs mois nous dénonçons l’absentéisme des élus de la majorité qui ne participent plus aux commissions, aux réunions de travail et aux manifestations publiques. Laure Déroche nous a récemment transmis le tableau de présence des élus qui assistent (ou plutôt n’assistent pas !) aux Commissions d’Appel d’Offres (CAO) et aux Commissions d’Examen des Marchés (CEM). Rappelons que ce sont ces commissions qui ont à leur charge d’examiner les offres et de choisir les entreprises qui ont répondu à un appel d’offres. Depuis le Début du mandat, 58 réunions ont eu lieu. Paul Paput, Adjoint en charge du commerce, a assisté à une seule et unique réunion et Saïd Ayachi, adjoint en charge de l’urbanisme ne s’est déplacé que 8 fois !

    Doit-on comprendre que le commerce et l’urbanisme ne sont pas les priorités de la Municipalité ?


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  • Un monôme livré à lui même !


    Cette année encore ce qui aurait dû être une manifestation bon enfant se retrouve faute d’organisation et d’angélisme municipal, une manifestation qui laissera pour les riverains, les commerçants et de nombreux badauds interloqués, un vrai mauvais souvenir.

    Ce mardi, plusieurs centaines de lycéens se sont livrés dans certaines rues de Roanne à des attitudes inacceptables souillant la voirie et les trottoirs, dégradant les vitrines des commerçants et des espaces publics avec des lancers d’œufs, d’huile, de ketchup, farine, de tomates et même de sardines.

    Il faut dire que contrairement aux autres années, la municipalité de Madame Deroche avait décidé de prendre les choses en main puisqu’elle avait demandé à certains de ses élus de recevoir au printemps des représentants des lycéens pour les appeler à plus de responsabilités en leur proposant même de commuer le monôme en une manifestation solidaire.

    Visiblement le résultat attendu n’est pas au rendez-vous.

    Yves NICOLIN regrette par ailleurs qu’aucune sanction vis-à-vis de certains jeunes surexcités n’ait été prise alors que de nombreuses photos et des témoignages auraient permis de verbaliser ceux qui se sont livrés à des dégradations inacceptables. Faute de consignes strictes, la police municipale chargée d’encadrer ce monôme n’a pu que regarder ce triste spectacle.

    Il est tout de même à noter que la mairie avait prévu ces agissements puisque de nombreux personnels municipaux étaient réquisitionnés pour 16h00 afin de tenter d’effacer au plus vite les traces de ces débordements.

    A ce titre Yves NICOLIN demande officiellement à Madame le Maire de chiffrer les moyens consacrés au nettoyage tant sur le plan des personnels qui effectueront des heures supplémentaires que du matériel et qui ne manqueront pas de faire gonfler la facture de cette impréparation.

    Yves NICOLIN demande aux représentants de l’Etat comme aux représentants de la ville de Roanne une table ronde pour tirer le bilan de cette fâcheuse journée pour que 2011 ne soit pas une réplique accentuée de 2009 et 2010.

     
     

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